p. 294 :
Quant à la distribution, (…) Pour Henri Baurel, ils [les administrateurs]
suggérèrent le baryton suédois Carl Brisson. Ni l'un
[pour Lise] ni l'autre ne convenaient. (…). Lerner désirait
voir Maurice Chevalier dans le rôle du chanteur. «Mais, dit-il,
il était alors persona non grata.» Puis il remarqua Georges
Guétary à Broadway dans Arms and the Girl, téléphona à Freed
qui lui fit confiance et engagea Guétary. (…)
p.
298 :
«I'll' Build a Stairway to Paradise», avec Georges Guétary, était
le seul grand numéro du film. Minnelli voulait un décor typique
des Folies Bergère, avec un escalier, des figurantes emplumées
et de curieux chandeliers. Ames prévit un escalier éclairé par
en dessous et Minnelli pensa aux porteuses de candélabres. Guétary
monterait en chantant et Kelly fit brancher les marches de façon qu'elles
s'allument sous ses pieds, suivant le rythme de la musique. Levant se souvient
d'avoir vu Guétary répéter : «C'était Carol
Haney toute crachée.» Walter Plumkett dessina tous les costumes
sauf les vêtements modernes de Nina Foche et Leslie Caron, et les costumes
du numéro de Guétary, œuvre d'Orry-Kelly.
p. 313 :
Avant de distribuer le film, on coupa des numéros musicaux et raccourcit
un peu le récit. Kelly regretta de voir disparaître de ses numéros
préférés, «l've Got a Crush on You», un
solo qu'il avait particulièrement travaillé. On supprima aussi
deux solos de Guétary, «Love Walked In», «But Not
for Me» : le premier ralentissait le début du film et le second
s'intégrait mal dans le bal des Beaux-Arts. On allégea cette
séquence en prévision du long ballet qui la suivait. (2)
(1) Les éditeurs et les héritiers reçurent 158 750 dollars, Ira 56 250, comme conseiller et auteur de paroles nouvelles ou additionnelles en anglais et en français. re
Est-ce l'apparence et le ton quelque peu viril qui donnèrent à Oscar levant sa perception de ressemblance avec Georges Guétary ? Extraite du livre de Fordin, la photo ci-dessus (DR) la montre dirigeant Leslie Caron lors du tournage de Un Américain à Paris.
Autre livre, LA COMÉDIE MUSICALE DU "CHANTEUR DE JAZZ" À "CABARET" de Patrick BRION (Paris, La Martinière, 1993), nous apprend, en ses pages 218 à 227 que
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"Petite giboulée tonique" | (2) Possibilité d'écoute des morceaux
enlevés pour la version finale (re) |
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